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Tinu Akinwande
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REMARQUE SUR LA TERMINOLOGIE

Sur la présente page, le Réseau BRILLEnfant utilise les termes « Premières Nations, Métis et Inuits » et « Autochtones » comme synonymes. Ce choix est fait pour reconnaître et célébrer les différentes identités et cultures des communautés autochtones aux quatre coins du pays.

Bien que nous reconnaissions le caractère distinct de chaque groupe, nous comprenons également limportance de recourir à un langage inclusif qui respecte les expériences collectives et les difficultés des Premières Nations, des Métis et des Inuits.

De plus, lorsque nous citons des travaux de recherche ou des sources dinformation externes, nous nous servons de la terminologie quutilisent les autrices et les auteurs dans leurs travaux respectifs. Nous procédons de cette façon par souci duniformité avec les termes qui sont utilisés dans les communautés universitaires et de recherche.

Nous nous engageons, tout au long de cet article, à faire preuve de respect et de sensibilité envers les Premières Nations, les Métis et les Inuits, et leurs communautés. Si vous avez des préoccupations ou des questions concernant la terminologie utilisée, nous sommes favorables au dialogue ouvert et aux commentaires constructifs.

Merci de votre compréhension.


À mesure que nous renforçons nos collaborations avec nos nombreux partenaires du Réseau BRILLEnfant, nous nous efforçons de rémunérer justement toutes les personnes qui participent aux activités de recherche et de gouvernance et aux autres activités du réseau de recherche. Ces partenaires comprennent les membres de nos conseils consultatifs. Sur la présente page, nous expliquons comment nous déterminons les lignes directrices appropriées pour la rémunération des Premières Nations, des Métis et des Inuits qui travaillent en partenariat avec le Réseau BRILLEnfant.

Les séquelles de la colonisation, les traumatismes intergénérationnels et les obstacles à l’accès à l’éducation ou aux possibilités d’instruction aggravent davantage les difficultés économiques des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Les efforts déployés pour éliminer ces disparités, ce qui comprend une juste rémunération pour la participation aux activités de recherche et de gouvernance, doivent tenir compte des contextes socioéconomiques en question. Nous reconnaissons la représentation disproportionnée des Premières Nations, des Métis et des Inuits qui touchent un faible revenu au Canada et les coûts gonflés des services essentiels offerts dans les communautés éloignées et rurales. Il est essentiel de reconnaître et de rémunérer les personnes pour leurs connaissances et leur expertise, mais aussi pour leurs expériences vécues et le temps qu’ils consacrent aux activités, et de garder à l’esprit les dynamiques de pouvoir distinctes qui existent entre les Premières Nations, les Métis et les Inuits vivant dans les réserves et hors réserve.

Des données provenant de Statistique Canada et d’Equi’Vision (page en anglais), un nouvel outil fédéral, renseignent sur l’écart qui persiste dans les salaires des Autochtones et des non-Autochtones. On observe d’importantes disparités salariales chez les Premières Nations, les Métis et les Inuits même après que l’on tient compte des facteurs sociodémographiques et ceux liés à l’emploi.

 

CONSIDÉRATIONS ÉTHIQUES DANS LA DÉTERMINATION DES LIGNES DIRECTRICES POUR LA RÉMUNÉRATION DES PREMIÈRES NATIONS, DES MÉTIS ET DES INUITS

  •  Ces critères de rémunération s’appliqueront aux personnes qui fournissent une aide substantielle ou qui occupent des postes de leadership dans le cadre d’initiatives autochtones. À l’inverse, la participation à des initiatives comme membre d’un conseil ou d’un comité, qui soutiennent l’ensemble de la mission du Réseau BRILLEnfant, pourrait ne pas être visée par les présentes lignes directrices. Si vous souhaitez obtenir des précisions, nous vous recommandons de consulter la présidente ou le président du comité concerné ou la coordonnatrice ou le coordonnateur du programme visé.

  • La compréhension du contexte socioéconomique est essentielle : un nombre disproportionné de membres des Premières Nations, de Métis et d’Inuits touchent un faible revenu au Canada et beaucoup dépendent de l’aide sociale, de laquelle toute somme supplémentaire reçue est déduite ou récupérée. Par conséquent, la rémunération doit tenir compte à la fois de l’expertise et du temps investi et reconnaître lorsque des personnes vont au-delà de leurs engagements habituels, tels que les obligations professionnelles et les responsabilités familiales.

  • Les coûts gonflés des services et des articles qui sont des nécessités de la vie, comme la nourriture et le transport dans les régions rurales ou éloignées, soulignent l’importance de verser une rémunération juste qui permet d’atténuer le fardeau financier des participantes et des participants dans ces régions.

 

MÉTHODE VISANT À DÉTERMINER LES LIGNES DIRECTRICES APPROPRIÉES POUR LA RÉMUNÉRATION

Dans une étude publiée par Statistique Canada, Melissa Moyser, Ph. D., a effectué des calculs de l’écart de rémunération entre les sexes. Mme Moyser définit deux méthodes qui sont couramment employées pour illustrer l’écart de rémunération entre les sexes : une approche non ajustée et une approche ajustée, qui dépendent toutes les deux du ratio entre la rémunération des femmes et des hommes.

Selon l’étude, « On calcule le ratio entre la rémunération des femmes et des hommes en divisant les gains des femmes par ceux des hommes […]. Ce ratio peut être interprété comme le montant d’argent gagné par les femmes en cents pour chaque dollar gagné par les hommes. Par ailleurs, il est aussi possible de soustraire le ratio entre la rémunération des femmes et des hommes à partir de 1, puis de le multiplier par 100, de sorte qu’il représente l’écart en pourcentage entre la rémunération des femmes et celle des hommes. »

Avec cette formule, expliquée ci-dessous, la même méthode a été appliquée pour évaluer l’écart salarial qui existe entre les travailleuses et les travailleurs autochtones et non autochtones.

Calculs :

  • Nous avons commencé par une rémunération de base de 30 $/heure, conformément aux lignes directrices actuelles pour la rémunération du Réseau BRILLEnfant.

  • En 2023, le salaire horaire moyen pour l’ensemble des travailleuses et des travailleurs autochtones et non autochtones âgés de 15 ans et plus au Canada était de 30,03 $ et de 33,67 $ respectivement.

D’après les calculs ci-dessus, la rémunération pour les membres des Premières Nations, les Métis et les Inuits sera de 33,19 $ dans les régions urbaines et de 39,35 $ dans les régions éloignées.