Les membres du Réseau BRILLEnfant « relient les points » à un événement d’engagement de la communauté de recherche des Instituts de recherche en santé du Canada

À quels types d’innovations les travaux de recherche effectués dans des réseaux peuvent-ils mener? Pourquoi faire de la recherche dans le domaine de la santé des enfants au sein d’un réseau? Quels points de vue les différentes parties intéressées apportent-elles aux réseaux de recherche, et quels avantages tirent-elles de leur participation?  

Voilà quelques-unes des questions qui ont été posées le 9 avril 2024 lors d’un événement d’engagement de la communauté de recherche qui a rassemblé des partenaires ayant de l’expérience vécue (PEV), des organisations communautaires, des stagiaires, des chercheuses et chercheurs de tous les stades de carrière ainsi que l’Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents des Instituts de recherche en santé du Canada (IDSEA des IRSC) et son conseil consultatif. Ce dernier se réunit deux fois par année à divers endroits au Canada et prévoit du temps pour discuter avec des chercheuses et des chercheurs locaux qui travaillent dans le domaine de la santé des enfants.  

Cette fois-ci, l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) a invité le conseil consultatif de l’institut à rencontrer des chercheuses et des chercheurs de l’IR-CUSM qui sont des leaders de réseaux canadiens axés sur la santé des enfants à l’occasion de l’événement « Connecting the Dots: Learning from Research Network Innovation » (Relier les points : tirer des apprentissages des innovations des réseaux de recherche) afin qu’ils lui parlent des réussites et des difficultés qu’ils connaissent dans le cadre de leurs travaux de recherche au sein d’un réseau national. 

Christine Chambers, directrice scientifique de l’IDSEA des IRSC, a souligné que les réseaux de recherche dans le domaine de la santé des enfants sont importants pour favoriser l’innovation et que l’accent que met l’IR-CUSM sur l’interdisciplinarité et l’échange de renseignements entre collègues pour accroître les retombées est l’une de ses grandes forces. Dans son mot de la fin, Rhian M. Touyz, directrice exécutive et scientifique en chef de l’IR-CUSM, a indiqué à quel point elle était fière des chercheuses et des chercheurs de l’IR-CUSM qui dirigent avec brio des réseaux canadiens de recherche dans le domaine de la santé des enfants. 

Fondé en 2016, le Réseau BRILLEnfant, qui est maintenant rendu à la deuxième phase de son évolution, était bien placé pour faire avancer ces discussions qui comptaient de nombreux acteurs. « Au cours des neuf dernières années, nous avons compris l’importance des réseaux dans l’amélioration des résultats de la recherche axée sur le patient, a mentionné Annette Majnemer, chercheuse principale désignée et codirectrice scientifique du Réseau BRILLEnfant. Nous avons découvert que le modèle de réseau nous permet de faire véritablement participer des partenaires clés, comme des enfants et des jeunes ayant des troubles du développement d’origine cérébrale et leurs familles, dont les points de vue pourraient ne pas être autrement pris en compte dans les travaux de recherche. »  

L’événement « Connecting the Dots » a permis de mettre à l’avant-plan certains de ces points de vue, d’abord dans le cadre d’une activité de réseautage express pendant laquelle des PEV, des stagiaires, des membres de communautés et des chercheuses et chercheurs en début de carrière ont discuté de la valeur qu’ils apportent à leur réseau et des types de retombées de leurs contributions. 

Annette Majnemer participe à une table ronde mettant en vedette les réseaux de recherche dans le domaine de la santé des enfants dirigée par des chercheuses et un chercheur de l'IR-CUSM.

Par la suite, une discussion de groupe sur des réseaux de recherche dans le domaine de la santé des enfants a été dirigée par des chercheuses et un chercheur du Programme en santé de l’enfant et en développement humain de l’IR-CUSM :  

Plus de 130 personnes se sont inscrites pour les écouter parler des différentes étapes de la croissance d’un réseau axé sur la santé des enfants ainsi que des grandes réalisations et des principaux défis de leur réseau respectif. Au nom du Réseau BRILLEnfant, Annette a fait part de quelques-uns des progrès réalisés dans le domaine de la recherche axée sur le patient depuis la fondation du réseau en 2016. « Nos membres comptent maintenant 97 PEV et nous avons créé un grand éventail d’outils et de ressources pour favoriser leur véritable engagement dans la recherche, a-t-elle indiqué. C’est génial de pouvoir faire part de ces apprentissages à la communauté investie dans la santé des enfants. » 

Annette mentionne également que, en même temps, l’un des principaux défis du Réseau BRILLEnfant est de veiller à sa pérennisation et que c’est pour cette raison que le Comité de la pérennité et de l’héritage travaille d’arrache-pied pour concevoir des mécanismes servant à maintenir les acquis de notre réseau après la deuxième phase. 

Elle mentionne aussi que l’IR-CUSM était l’hôte idéal pour ce rassemblement : « En plus d’être le siège social du Réseau BRILLEnfant, l’IR a son Programme en santé de l’enfant et en développement humain qui permet de rassembler des chercheuses et des chercheurs locaux pour qu’ils multiplient les échanges fructueux entre les disciplines et maximisent les retombées des travaux de recherche, l’objectif étant d’offrir un meilleur avenir aux enfants et aux jeunes des quatre coins du pays. » 

Nous remercions les membres du Réseau BRILLEnfant qui ont aidé à la co-organisation de cet événement ou qui ont participé à celui-ci : Melanie Bergthorson (partenaire-clinicienne du projet Jooay), Roberta Cardoso (Hub des politiques du Programme de mobilisation des connaissances), Mayada Elsabbagh (membre du Comité de mobilisation des connaissances), Jessica Hanson (stagiaire), Ebrahim Mahmoudi (stagiaire), Annette Majnemer (chercheuse principale), Steven Miller (chercheur principal), Linda Nguyen (stagiaire), Tatiana Ogourtsova (chercheuse en début de carrière), Keiko Shikako (coresponsable du Programme de mobilisation des connaissances et chercheuse principale du projet Jooay) et Alix Zerbo (agente d’information du Programme de mobilisation des connaissances).